Jeunesse au bord du précipice, Les témoignages

« Ils m’ont forcé à me mettre en arrêt pour redoubler »

Temps de lecture : 2 min

Hello, et merci beaucoup pour ce que tu fais. Au départ, j’ai hésité à témoigner car en ce moment, c’est tellement compliqué de trouver une alternance que je me trouve illégitime de me plaindre.

Je suis en alternance depuis 1 an et demi dans une grande entreprise, j’ai eu 3 « tuteurs » en tout.

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« C’est un contrat d’apprentissage mais elle ne m’apprend rien »

Temps de lecture: 54 s

Je suis assistante rédactrice en alternance dans une grande entreprise. Mais je travaille pour le pôle RSE, nous ne sommes que 2, ma tutrice et moi. Tutrice qui prône de belles valeurs, notamment le bien-être au travail… Mais ce n’est que pure hypocrisie.

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« J’avais l’impression que ce que je voulais ne comptais pas, que je ne comptais pas et que je devais écouter les adultes et me taire. »

Temps de lecture: 2 min 6 s

J’ai fait un burn out en classe de 1ère, je sais c’est jeune, et j’ai même été hospitalisée pour ça.

C’est arrivé un soir, d’un coup, ma vision s’est troublée, je ne supportais plus la lumière, je voyais des étoiles, je me suis sentie très faible, j’étais molle, vraiment. J’ai été chez le docteur qui m’a prescrit une prise de sang ainsi qu’une radio des cervicales (il pensait peut-être à un nerf coincé au niveau des cervicales).

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« Ca me dégoûte du monde du travail alors que je suis en début de carrière. »

Temps de lecture: 1 min 4 s

Toutes mes expériences professionnelles depuis mon entrée sur le marché du travail (stages inclus) ont été marqués soit par la présence de personnes toxiques qui malmènent de manière totalement décontractée leur collègues j’ai également été confronté à des défaillances managériales (manque d’organisation manque total d’éthique et de bienveillance de la direction).


Voici quelques exemples:

  • Le terme bougnoule / terroriste et autres termes racistes utilisés pour parler de personne typés en pleine open-space (je suis d’origine maghrébine) aucune réaction des collègues ou du manager.
  • Ma direction m’a forcé de reprendre le travail sans équipements de protection alors qu’on était confiné avec le contexte covid, quand j’ai refusé de prendre des risques pour ma santé ils m’ont expliqué que je manque de bonne volonté alors qu’ils étaient tous en télétravail.
  • J’ai signalé la présence de harcèlement et manque de bienveillance de certains collègues à la direction on m’a répondu que c’était pareil partout et qu’il fallait du mental.


J’ai encore de nombreuses tristes anecdotes, le constat c’est que ça me dégoûte du monde du travail alors que je suis en début de carrière je suis d’ailleurs en train de remettre en question tout mon professionnel.


Des solutions existes :

  1. Plus de formation et accompagnement aux managers.
  2. Plus d’éthique et de bienveillance doivent être pris en compte dans les stratégies d’entreprise.
  3. Le respect d’autrui et comportement doivent être primordiales dans un cadre professionnel.

C’est une thématique qui me tient à cœur je suis dispo pour échanger.

Vous aussi ? Vous avez connu des pratiques et/ou des comportements au travail qui vous semblent inadmissibles ?

Racontez-nous ! Sur TravailEcoute, vous pouvez témoigner anonymement et gratuitement, pour vous libérer et peut-être faire changer les choses !

Vous avez besoin de plus, d’être accompagné, de parler à quelqu’un qui vous comprenne vraiment.

Ici, on prend du temps pour vous et on cherche des solutions ensemble.

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« D’un côté il avait des personnes qui se faisaient harceler et de l’autre des personnes spectateurs qui ne pouvaient rien faire »

J’étais étudiante et j’ai trouvé un stage de plusieurs mois dans une entreprise spécialisée dans mon domaine d’activité.

Le premier jour on me fait découvrir toute l’entreprise puis on me place à mon bureau dans l’open-space avec tous les développeurs. Étant la seule fille, j’ai eu un peu peur mais ils étaient tous sympa. Je continue la journée avec mon tuteur de stage qui bizarrement me montre rapidement tous ce qu’il peut en une journée. Mon tuteur de stage faisait souvent des allers-retours dans le bureau du patron et de temps en temps y’avait des petits clashs.

À la fin de la journée, tout le monde fête un départ et lendemain j’apprends que c’était mon tuteur de stage qui était parti. Puis j’apprends dans la journée qu’il attendait que quelqu’un prenne sa place donc moi pour qu’il puisse partir.

Et c’est ainsi que pendant 6 mois, j’avais le patron comme tuteur de stage, qu’il s’auto proclamait Directeur artistique, tout en restant assis à côté de moi pour épier le moindre de mes clics de sourit, à me faire crier dessus pour chaque clic et me faire appeler « machin » devant mes collègues, ensuite j’ai partagé le fardeau avec des nouveaux collègues graphiste qui sont tous parti au bout d’un moment.

Le soir quand je rentrais chez moi, je pleurais dans les bras de mon copain et je me cachais dans la nourriture puis le lendemain matin j’avais des douleurs au dos et au épaules dès que j’arrivais au boulot. Après plusieurs démissions dans l’entreprise et une période de travail chargé, le patron venait de plus en plus crier sur la team graphiste et donc pendant une semaine, toute la team graphiste qui n’était que des femmes, dont moi partait en pleurant dans la salle de repos.

À ce moment-là, j’avais compris qu’il y avait un certain mal être dans l’open-space car d’un côté il avait des personnes qui se faisaient harceler et de l’autre des personnes spectateurs qui ne pouvaient rien faire à cause du patron. Depuis ce stage, j’ai peur et je stresse plus que d’habitude surtout en présence d’un(e) patron(ne) et lorsqu’on hausse la voix avec moi je suis limite bloquée voir crispé et mes douleurs au dos reviennent.

Vous souhaitez raconter votre expérience vous aussi ?

Nos derniers conseils

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« Je me faisais crier dessus pour des motifs totalement vides de sens. »

Jeune femme de 20 ans, je démarre dans la vie et on me propose un job dans le lycée où j’ai effectué ma formation, je devais préparer les TP (travaux pratiques).

Les premiers jours sont… comment dire… bizarres.

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Start-up : un monde où tout semble cool et simple.

Voici ma contribution qui, je l’espère, servira à quelqu’un ou quelque chose.

J’ai obtenu mon premier poste après mon diplôme assez rapidement dans une start’ up. Un monde où tout semble cool et simple.

SPOLIER ALERT : c’est tout le contraire.

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« Tout le monde veut que je m’arrête et personne ne comprend mon angoisse… »

Je viens d’être diagnostiquée en épuisement au travail depuis une semaine. Mon docteur m’a arrêté, jeudi et vendredi 18 et 29, veille de mes vacances.

Malgré les antidépresseurs et mon état tristesse permanente, avec un gros manque de motivation, j’ai repris ce matin. Je dois préciser que je fais de la RH et que je suis en pleine période de paie… Toute la matinée je me suis demandé ce que je faisais là… J’ai eu beaucoup de mal à me concentrer, tout a été une épreuve… Dès qu’on me demandait si ça allait j’avais les larmes aux yeux…

Je n’ai pas envie d’y retourner demain mais il y a du monde qui compte sur moi et je n’ai pas, en plus, envie de cumuler plus de retard car personnes ne me remplacera sauf pour minimum…

Personne ne me comprend… Tout le monde veut que je m’arrête et personne ne comprend mon angoisse… Je me dis que, s’il m’arrivait quelque chose, j’aurais une bonne excuse pour ne pas aller bosser…. Désolé je ne suis pas très optimiste !


Si des personnes me comprennent qu’elles n’hésitent pas à me raconter leurs histoires.

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« Sur la route je me disais un coup de volant et je n’irais pas en stage »

Actuellement étudiante infirmière en 3ème année normalement bientôt le diplôme juillet si tout va bien. Mais je ne sais pas si j’arriverai au bout de cette formation ou si cette formation viendra à bout de moi. Tout est parti il y a 2 mois d’un stage en hôpital ou je me suis fait rabaisser pendant 5 semaines. J’y allais avec la boule au ventre tous les matins en pleurant. Sur la route je me disais un coup de volant et je n’irais pas en stage mais je n’ai jamais oser aller au bout. Aujourd’hui presque 2 mois ont passés et pourtant j’en garde des marques. Je ne dors plus la nuit je continue de pleurer tous les jours sans raison je n’arrive plus à manger correctement je sens que je suis en train de perdre pied et que cette formation est en train de me détruire. Je ne sais pas si je vais réussir à tenir les 6 mois qu’il me reste sans mettre en péril ma santé. Cette formation ce métier peut être destructeur.