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Je suis actuellement dans la fonction publique ou je suis carrossier peintre et pour faire simple, ça a commencé dès que je suis arrivé. Dès mon troisième jour, on me demandait d’aller plus vite alors que le chef d’atelier a dit, à tous les nouveaux arrivants, qu’il nous laisser un mois d’adaptation.
Au départ je me disais que c’était comme ça, un peu partout et que je prends juste un tir, je passe au-dessus et puis voilà. Mais plus ça va et plus je prends des tirs, on me convoque même dans le bureau du chef d’atelier en me disant que je ne suis pas autonome, je leur explique que depuis 2012, je n’ai pas travaillé dans les voitures, que j’ai fais plus de la peinture industrielle, on me répond que je vais avoir un tuteur pour me former, je me dit ok, il ne me laisse même pas m’adapter mais je laisse passer.
En parallèle de ça, mon chef me dit que je ne suis pas volontaire, que j’ai l’air de ne pas avoir envie ou que je traîne la patte, ce que je fini par faire car j’en ai marre d’entendre ça et que ça commence à ne plus aller. Du coup un de mes collègues alerte le chef d’atelier, en lui disant qu’il a peur que je parte en dépression, du coup mon chef d’atelier me convoque en me demandant si ça va, et reprend les mots de mon collègue en disant qu’il a peur pour moi.
Je lui dit que non ça ne va pas mais je ne rentre pas trop dans les détails car j’ai peur qu’on me prenne encore plus en grippe. Il me convoque juste après avec mon chef, là mon chef en profite pour me dénigrer et dire une nouvelle fois que je traine la patte et n’a pas envie et que je suis trop lente.
Je lui dit que je le trouve trop souvent sur mon dos et que c’est pour ça que je traine la patte car j’en peux plus. Il me fait constamment des reproches mais il n’en fait pas au personnes qui sont toutes la journée sur leur téléphone ou vont faire la sieste dans les voitures.
Il ose rétorqué devant le chef « je préfère quelqu’un qui fait la sieste dans une voiture mais à côté de ça fait le boulot en une heure, plutôt que quelqu’un comme toi qui est tout le temps au boulot mais le fait en deux ou trois heures » . Et bien sûr quand on sort du bureau répète a toute l’équipe ce qui a était dit dans le bureau et du coup je prends des réflexions par les collègues pour ce que j’ai dit, même si je n’ai pas cité de nom.
Quand j’ai été recruté, j’ai dis au RH que j’étais en parcours PMA, pour qu’ils puissent prendre leur décision en connaissance de cause. Il y a environ un mois et demi, j’en parle à mon chef ainsi qu’au chef d’atelier car je vais bientôt avoir des examens et donc des absences, mon chef me dit que lui aussi avec sa femme y ont eu recours, je me sens pour une fois un peu comprise.
De là, il y a à-peu-près une semaine je commence à m´absenter pour les examens. Des absences qui sont payées. Ce qui – je pense – ne plaît pas trop puisque quand j’annonce à mon chef m’a répondu « vu que tu n’as pas encore pris de vacances et que tu sais qu’on a droit à deux jours en plus, si on prend avant mai et que la semaine prochaine tu as beaucoup de choses à faire, tu devrais prendre des vacances » .
Je me suis dit c’est vachement des vacances de se lever à 5h du mat, trois fois dans la semaine, pour partir toute la matinée à l’hôpital.
Il sait qu’actuellement, il ne faut pas de stress pour que la FIV puisse aboutir à un positif mais vendredi à la pause-café, il commence d’abord par dénigrer l’administration et le chef d’atelier et nous dit que notre atelier finira par fermer. Je dis que c’est dommage que j’aimerais bien rester et là me répond que de toute façon je ne resterai pas plus d’un an (durée de mon stage de titularisation) je lui dit comment ça, il veulent pas me garder et il me répond : « non mais je t’en parlerai pas devant tout le monde » (car tout ça a était dit devant les collègues).
Il me prend à part dans son bureau et me dit que je vais être convoqué en début de semaine pour qu’on me l’annonce, je lui demande pourquoi, il me dit que je ne suis pas autonome et me reproche de demander des conseils, chose que tout le monde fait, mais bizarrement c’est quand je commence la PMA et surtout qu’il ne me faut pas de stress. Je pense qu’étant dans un milieu d’homme, ma FIV ne leur plait pas beaucoup et qu’ils espèrent que tout ça va la faire rater et éviter de subir une grossesse et par la même occasion un quelconque arrêt de travail. Aujourd’hui, je suis à la limite de la dépression, j’ai pleuré toute la soirée de vendredi et aujourd’hui est était pas très agréable avec ma famille.
Et surtout, je m’inquiète pour mon transfert FIV.
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