Les témoignages, Vouloir remonter la pente

« Nous ne sommes pas compris par l’entourage, peu de prise en charge financière, c’est double peine. »

Temps de lecture : 1 min 42 s

Je suis « tombée », réellement tombée, encore, cette fois en saluant mon président lors de la soirée de fin d’année, c’était en janvier 2019.


Mon 1er réflexe a été de d’aller consulter mon ostéopathe en pensant à une fragilité de mes chevilles et il me dit : MMe V. vos chevilles vont très bien, je pense que c’est votre tête qui vous lance des alertes.


Et à ce moment, je comprends immédiatement qu’il pense à burn out, je le sais au fond de moi, cela fait 1 an que j’ai des alertes physiques : perte de poids, plus d’appétit, plus de sommeil, des chutes inexpliquées, de gros soucis de vision, et une fatigue immense.

Mais je pense être plus forte et vaincre mais aujourd’hui mon corps me dit STOP.

Moi aussi car j’ai eu peur, je suis tombée dans un lieu sûr, mais demain je peux tomber dans la Seine en prenant mes photos, sur la route ! J’ai 2 ados et je dois me préserver pour eux. Je prends donc immédiatement rendez-vous au Contre du Burn out à Paris, nous sommes début février 2019.
Immédiatement comprise, je suis au bon endroit, je lâche tout. Le médecin m’écoute, me parle d’arrêt maladie, oui je pense que 15 jours seraient bien…. Nous discutons et il me fait revenir le lendemain en me donnant 15 jours d’arrêt maladie et m’explique que ce sera beaucoup plus long, je finis par accepter cet arrêt car j’en ai vraiment besoin.


Je n’ai pas fait le choix de prendre des anti-dépresseurs mais un traitement RTMS (Stimulation Magnétique Transcrânienne : non pris en charge 600 €), cette cure me remonte, les semaines et mois passent. Nous sommes en septembre, tout le monde reprend le travail, l’école sauf moi, je me sens très seule, inutile et je décide de prendre un poste équivalent dans une autre société. J’ai quitté la mienne avec une rupture conventionnelle mais au bout de mes 3 mois d’essai je frôle la rechute.

Je tiens le coup et le confinement de mars m’en a sauvé.

Aujourd’hui, après un an dans cette nouvelle société je ne me sens toujours pas alignée et peu de forces pour prendre une autre direction.

Ce syndrome est très difficile à vivre car nous ne sommes pas compris par l’entourage, peu de prise en charge financière, c’est double peine.

Je souhaite parler du burnout qui reste encore trop tabou.

Merci de m’avoir lu.

Retrouvez les infos et conseils :

Chargement en cours…

Un problème est survenu. Veuillez actualiser la page et/ou essayer à nouveau.

On en parle pour changer les choses !

Et si plus d’écoute, c’était la solution ?

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s