Dossiers, L'épuisement professionnel

L’épuisement professionnel

L’épuisement professionnel, est défini par l’INRS (l’Institut national de recherche et de sécurité) comme un ensemble de réactions lié à l’engagement au travail (burn-out, bore-out, stress…).

3 « symptômes » sont détectés.

  • Épuisement émotionnel :

Tout commence par des petits détails qui énervent, choquent, déstabilisent au travail. Ces évènements tendent à se répéter chaque jour, alors un certain nombre d’émotions négatives émergent (amertume, ennui, mécontentement, inconfort, frustration, déception, nostalgie, peine, haine, dégoût…). Le premier réflexe est de refouler ces émotions (pour pas inquiéter l’entourage, pour faire bonne impression au travail, parce que certains pensent qu’il s’agit d’une faiblesse) ou de les minimiser (en se forçant à penser « positif », en se rappelant qu’il faut assumer et avancer ou en se disant qu’il y a pire que nous). Mais cela est fatigant. Le corps et l’esprit s’épuisent à mettre en place des mécanismes de protection, les besoins de l’individu ne sont plus entendus (ni par l’organisation ni par la personne elle-même), le mode « survie » est alors activé. À long terme, les personnes n’ont plus assez de force, vidées de toutes ressources, elles ne peuvent plus faire face à cette réalité devenue invivable.

  • Cynisme :

Comme anesthésié, dans quotidien en noir et blanc, la lumière au bout du tunnel n’est presque plus perceptible. Certains professionnels peuvent diagnostiquer une dépression, néanmoins dans le cas d’un burn-out, le facteur principal est toujours le même: l’environnement professionnel. À cela peut s’ajouter une situation financière difficile ou des trajets domicile-travail longs ou stressants. L’individu tente de devenir insensible à ce quotidien, en déshumanisant les relations aux autres, pour rendre les journées moins difficiles et atténuer la désillusion.

  • Non-accomplissement :

Si pour Abraham MASLOW, l’épanouissement au travail est un besoin « secondaire », aujourd’hui cela ne semble plus être le cas. Pour près de 50% des salariés français, l’accomplissement est le premier facteur de bonheur au travail, alors quand le sentiment de ne pas accomplir ce pour quoi l’on est prédestiné, le risque de burn-out s’intensifie. Les qualités et les compétences ne semblent plus être ni mobilisées ni profitables à l’organisation. La volonté de bien faire et le désir de mettre ses valeurs au service de son travail peut, en cas de non-accomplissement, accentuer le sentiment de gâchis.

Si vous êtes sujet à une combinaison ou un ensemble de ces 3 dimensions, il est probable que le monde du travail ait une influence sur votre vie de manière générale, rappelons que l’employeur doit assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. En outre, chacun d’entre nous peut changer les choses en libérant la parole, en témoignant, en échangeant sur nos sentiments et nos besoins. Cela réglerait, en partie, le problème d’épuisement émotionnel puisque les émotions auraient toute la place qu’elles méritent. D’autre part, le cynisme tendrait à s’effacer, en effet, il existe de la bienveillance. Et les maladies professionnelles seraient de moins en moins nombreuses. Ceux qui ont vécu des expériences similaires peuvent témoigner qu’il existe des moyens de sortir de ce cercle vicieux et des méthodes pour rendre ce quotidien répétitif moins morose. Alors chaque expérience individuelle doit être reconnue pour en tirer quelque chose de positif.

Pour raconter votre histoire ou exprimer vos émotions → TÉMOIGNEZ VOUS-AUSSI

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