Les organisations, plus que jamais, sont confrontées à de nouveaux défis.
Même si nous sommes capables de travailler, dotés d’un savoir-faire, faut-il encore être « dans la mesure de faire » (c’est ce que l’on appelle la capabilité, terme utilisé par l’économiste et philosophe indien, Amartya Sen, prix Nobel de sciences économiques en 1998).
Mais ce « pouvoir d’être et de faire » ne dépend pas, uniquement, de nous. C’est pourquoi je ne donne jamais de « recette miracle anti-burn-out ».
En effet, nous pouvons détenir des capacités individuelles (avoir de l’expérience, avoir le désir d’agir, avoir une capacité de projection, être optimiste…) et ne pas pouvoir développer son potentiel. Dans ce cas-là, l’environnement de travail n’est pas « capacitant ».
Pour mettre en œuvre une capacité, l’environnement de travail doit offrir un contexte propice à l’accomplissement, en facilitant la mobilisation de plusieurs facteurs :
- Facteurs individuels : sexe, âge, caractéristiques génétiques, expériences, niveau de formation
- Facteurs sociaux : héritage social de l’individu, équipe de travail
- Facteurs environnementaux : contraintes et opportunités géographiques et institutionnelles, contexte normatif et culturel, moyens techniques, organisation du travail…
C’est donc en aidant les personnes, à faire que ces facteurs deviennent de véritables ressources, qu’il sera possible de créer un contexte créatif et performant.

Qu’il s’agisse des étudiants, des soignants, des télétravailleurs, ou de ceux qui continuent à travailler dans ce contexte particulier qu’a créée le #COVID-19, tous participent aujourd’hui à forcer les institutions à devenir, non plus apprenantes, mais capacitantes. Au fond, je trouve ça plutôt cool. A voir ce qu’il en restera…
Cet article accompagne celui qui propose 6 points clés pour « être mieux » au travail (référence : travaux de Bénédicte Gendron que vous pouvez retrouver ici)
Et toi alors ?